Est ce que Christopher McCandless, l’auto-stoppeur le plus célèbre du monde aurait survécu dans Into The Wild s’il avait porté ses Dita FreeBird ? Les designers les plus fous de la lunosphère ont restylisé ce que John Lennon, Janis Joplin et Harry Potter ont essayé de s’approprier : la lunette ronde.
Inspirée par deux autostoppeurs aperçus lors d’un plein d’essence au fin fond du Midwest Américain, les yankees de Dita ont réinventé le snobisme-sympathique. Parce que la lunette ronde d’aujourd’hui à été kidnappée par les pseudo- nostalgiques de Woodstock. Les mêmes que l’on retrouve dansant sur du David Guetta à la soirée « Flower Power » d’Ibiza l’été dernier mais aussi par ce mec qui te dit qu’il fait de la guitare depuis sa naissance mais qui te joue toujours aussi mal Wonderwall d’Oasis.
Non, la solaire ronde, c’est l’esprit folk, liberté, et nuit à la belle étoile, incarnés par Janis Joplin en 68 sur « Summertime ». Branches en titan aussi fine qu’une vogue qui joignent les écailles encerclant les verres fumés, pas de doute, Dita a donc Payé la rançon de la solaire ronde kidnappée.
La FreeBird, c’est l’esprit autostoppeur cool, mais qui a quand même Uber sur son iPhone 6+S. Et on va pas se mentir, on est tous un peu comme ça. C’est bon, on peux donc tous se la péter « Mai 68 » tout en tirant une latte sur notre cigarette électronique. La coollitude 2.0 vu par Dita se passe dès maintenant chez John Paul Optique.
J.L